Ma » communauté d’altistes »
Après une entrée en perfectionnement et à quelques mois d’un concours d’entrée en licence, il était temps que je me sépare de mon alto d’étude. Seulement, le budget disponible me semblait insuffisant pour un bon instrument. Ma professeure Isabelle Lequien m’a parlé du luthier Laurent Zakowsky. Ce dernier avait justement un alto neuf et à …
Laurine, une altiste parisienne
Après une semaine d’essai à la maison, j’ai décidé de me lancer et j’ai demandé à Laurent de m’en fabriquer un. En plus d’avoir un prix raisonnable, l’alto était adapté à ma taille !
Le jour où j’ai récupéré l’instrument j’étais ravie ! Depuis, je prends plaisir à jouer au quotidien et c’est un pur bonheur pour moi et pour les personnes qui écoutent ! En effet, le son de mon alto est apprécié par un grand nombre de personnes !
Victoire et son alto
Victoire en plein travail
Iris et son alto
« Cela fait seulement un an que j’ai mon alto et déjà nous avons joué dans plein de formations, de salles de concert et de pays différents. En effet, passant de la philharmonie de Paris au sein de l’ONDIF à un orchestre de jeunes franco-allemand à Leipzig, déjà nous avons vécu ensemble de merveilleuses aventures et j’espère que nous en connaîtrons d’autres. » Iris De Sousa, élève de Renaud Stahl en alto au CMA13
Iris en pleine concentration
La plupart des musiciens qui jouent mes altos à 3.000 euros sont des étudiants en conservatoire. En général, ils ont commencé l’alto jeunes. Et, au bout d’une dizaine d’années, ils ont acquis un bon niveau. Mais arrive l’époque du bac, puis des études supérieures. La question fatale qui se pose alors est: je continue ou j’arrête?
Très bonne position, n’est-ce pas?
La réponse est difficile: d’un coté, jouer de la musique prend du temps et de l’énergie. Mais, d’un autre coté, avoir fait autant d’efforts au conservatoire pendant tant d’années pour que, précisément au moment où on est en possession d’une bonne technique, qu’on commence à avoir un « son » et, surtout, qu’on prend de plus en plus de plaisir avec son instrument, laisser tomber… n’est tout simplement pas envisageable!
Et un tel instrument peut représenter un certain budget, c’est bien normal. Mais tous ces étudiants (ou leurs parents) ne sont pas nécessairement fortunés, il s’en faut de beaucoup. C’est à ce moment que j’intervient. En proposant des altos de luthier à un prix adapté. A la satisfaction de tout le monde: l’élève altiste qui aime son instrument, les professeurs qui voient avec satisfaction leur transmission se réaliser, les parents qui voient leur enfant heureux et motivé… et moi, qui gagne ma vie en faisant le métier que j’aime.
Adèle, jeune altiste lyonnaise et son alto
Adèle a donc graissé des chevilles, puis monté des cordes, nettoyé son instrument. Elle a même posé une âme… tout une aventure!
Cela fait tout juste trois ans que je joue sur cet alto. Souvent reconnu pour son timbre, il m’accompagne dans différents orchestres, en musique de chambre, en stages… Comme j’ai réalisé un stage dans l’atelier de Laurent, j’ai eu la chance de suivre chaque étape de fabrication de ses altos.
A son initiative et à celle de son professeur, j’ai donné une conférence sur l’alto au CRR de Lyon. Un moment d’échange et de plaisir partagé.